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La journée commence à...1h du matin ! Au milieu de la dizaine de tentes se trouve un TRES gros ronfleur, qui arrive à me réveiller à plus de 10 mètres et malgré mes boules quiès. Je ne suis apparemment pas le seul, j'entends grogner dans toutes les autres tentes ! La nuit se termine tant bien que mal, réveillé vers 7 h par le mome du gros ronfleur qui se met à courir et à brailler dans tous les sens. Et dire que j'ai payé 20 E pour ça ! J'ai d'ailleurs une théorie là dessus : moins un camping est cher, plus il est calme car peuplé de routards - randonneurs et non d'adeptes de l'apéro - télé - barbecue ... ça se confirme. Et, en plus, juste au moment de plier ma tente, il se met à pleuvoir. Je me dépêche d'aller au port, mais c'est la douche, gants et bottes trempés en quelques minutes, et il n'y a pas d'abri pour attendre l'embarquement...La journée risque d'être longue si ça reste comme ça, d'autant plus que le bateau part en retard car ils annoncent un tempête en mer.
Mais, miracle, au cours de la traversée, le soleil se dévoile en même temps que le rivage Irlandais apparait. Débarquement et petite photo de la cote d'Antrim :
(Aide pour gélocaliser les photos)
Premières impressions d'Irlande du nord : en écosse, je n'ai pas vu une seule fois le drapeau britannique, l'union jack. Ici, on traverse des villages ou la moitié des maisons en ont un à la fenêtre...pour faire chier l'autre moitié...peut-être !
Quoi qu'il en soit, la cote est magnifique, bordée de quelques falaises.
De chateaux complètement en ruines..
Ou encore vaguement en bon état (Dunluce castle).
Il est alors temps de changer de pays, et d'entrer dans le 18 ème au guidon de ma moto : bienvenue en république d'Irlande. Je suppose qu'au vu de l'histoire récente assez houleuse entre les deux Irlandes, il y a encore un poste frontière assez marqué, d'autant plus que le Royaume uni n'a pas encore supprimé les contrôles aux frontières. Eh bien non, pas de barrière, et même pas de panneau ! Juste un changement de style des marquage routiers, et, surtout, l'indication des distances en kilomètres....aaaah, c'est plus pratique quand même ! Après un peu de route dans la plaine, je prend la direction de Glenveagh national park, et j'y découvre la véritable Irlande, sauvage :
Et...pluvieuse ! Le beau temps du début d'après midi n'aura pas duré bien longtemps. Une petite averse, et quelques difficultés à trouver ma route. Cette région reculée est un 'Gaeltacht', c'est à dire que la langue originelle Irlandaise, le Gaélique, y est pratiquée couramment. Problème, ils ont poussé le vice jusqu'à ne marquer les noms de ville qu'en Irlandais, et sur ma carte ils sont en Anglais....
Finalement, j'atteris à Dunglow.
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